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Les appels et les plaintes officielles adressés à l'Ombudsman des patients sont extrêmement élevés maintenant.

Pour les nouveaux plaignants: attendez-vous à des délais dans le retour de votre appel.

Pour les plaignants actuels: attendez-vous à des retards dans l'avancement de votre dossier de plainte.

Avec nos sincères excuses - nous faisons de notre mieux pour vous répondre le plus rapidement possible. Notre équipe donne priorité aux plaintes les plus urgentes. Nous apprécions votre patience.

COVID-19 questions et information

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L’équipe d'Ombudsman des patients

La collaboration à l’œuvre: Sommairse des cas

Les services de soins à domicile et communautaires

 

Expérience
Une femme atteinte de démence, qui vit chez elle de façon autonome, ne peut plus faire ses emplettes elle-même ou préparer ses repas. Elle reçoit certains services de soins à domicile et communautaires, comme la livraison de repas à domicile et des services de soutien personnel pour l’aider à prendre ses médicaments correctement. De plus en plus, elle refuse l’accès à sa demeure et, par conséquent, elle ne semble pas recevoir suffisamment d’aide relativement à ses besoins en matière de soins. Son soignant s’inquiète de sa nutrition générale et il a constaté qu’elle a perdu beaucoup de poids.

Règlement
L’Ombudsman des patients a collaboré avec l’organisation du secteur de la santé pour planifier des moments où le soignant et les fournisseurs de services seraient chez la patiente au même moment afin de s’assurer de pouvoir répondre à ses besoins en matière de santé.

Expérience
Après son installation dans une maison de retraite, une résidente s’est inquiétée du manque d’uniformité dans la prestation de services de soins à domicile depuis son déménagement.

Règlement
L’Ombudsman des patients a facilité la communication entre la résidente et les fournisseurs de soins à domicile et communautaires dans sa région. À la suite de cette discussion, le calendrier des services de la résidente est devenu plus uniforme et mieux harmonisé avec le calendrier de la maison de la retraite, ce qui lui a permis de participer davantage aux activités, y compris les repas réguliers.

Expérience
La plaignante est la principale dispensatrice de soins de son époux. Celui-ci a des besoins très complexes en matière de soins. Elle reçoit des services de soins à domicile et de brèves périodes de services de relève qui sont coordonnés par le réseau local d'intégration des services de santé (RLISS). Cependant, elle est incapable d'avoir accès à des soins de relève à l'extérieur du domicile lui permettant de prendre des vacances et une pause de ses responsabilités en matière de soins.

Si les soins de son époux étaient donnés dans un foyer de soins de longue durée, elle aurait accès à 90 jours de soins de relève à l’extérieur chaque année, conformément à la Loi de 2007 sur les foyers de soins de longue durée. Or, les besoins en soins de son mari sont trop complexes pour être pris en charge par un foyer de soins de longue durée et la plupart des programmes de relève des hôpitaux pour soins de longue durée, et il nécessite des soins spécialisés en milieu hospitalier.  Il n’existe donc aucune option de relève à l’extérieur du domicile. La plaignante considère qu'il est injuste que les dispensateurs de soins ayant les fardeaux de soins les plus lourds n'aient pas accès à des services leur permettant de bénéficier d'une période de répit.

Règlement
L'Ombudsman des patients a contacté le RLISS pour voir quelles étaient les options afin de répondre aux besoins de la plaignante en matière de relève. Le RLISS (anciennement le Centre d'accès aux soins communautaires) a sollicité les services l’aide auprès d’hôpitaux offrant des soins complexes afin de fournir des soins de relève à l'extérieur du domicile pour ce patient au cours des dix dernières années. Un des établissements a fourni des soins de relève pendant quelques années, mais a par la suite cessé d'offrir cette option.

Le RLISS a confirmé à l'Ombudsman des patients qu'il n’y a pas de lits de relève réservés pour les patients nécessitant le niveau de soins dont ce patient a besoin, mais a accepté de continuer à travailler avec les hôpitaux de soins complexes pour rechercher une occasion d’admission en relève.

Le RLISS a également accepté de procéder à une analyse pour déterminer les options en placement de relève sur une base annuelle. L'Ombudsman des patients a aussi soulevé la question auprès du ministère de la Santé et des Soins de longue durée à savoir que le manque d’options de relève à l’extérieur du domicile pour les patients nécessitant des soins complexes constituait une lacune dans l’ensemble des soins.

 

 

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